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Digital natives : Comment les manager et les retenir ? Le casse-tête des entreprises
21 novembre 2022 La vie eco
Individualistes, peu attachés à l’entreprise mais font aussi preuve de créativité, d’innovation, de rapidité d’exécution, les digital natives ont aussi besoin d’un encadrement.
Réputés hyperconnectés, impatients, trop mobiles, les digital natives, donnent du fil à retordre aux entreprises. Cette génération née avec l’essor des nouvelles technologies n’hésite pas à bousculer les codes du monde du travail. Agés de 18 à 30 ans, ces jeunes ne lâchent rien… Individualistes, peu attachés à l’entreprise, ils viennent au travail en jeans et baskets dès qu’ils en ont la possibilité, imposent de nouveaux horaires, surfent toute la journée sur les réseaux sociaux tout en travaillant.
Pourtant, comme le précise Siham En-najbi, DG du cabinet Brain Capital Investments, «les digital natives sont également bourrés de qualités. Ils font preuve de créativité, d’innovation, de rapidité d’exécution et montrent une réelle volonté de participer».
Des particularités qui s’illustrent dès le recrutement. «Les employeurs sont parfois confrontés à des jeunes qui refusent un CDI pour des contrats mission ou free-lance pour avoir plus de liberté», précise la même source.
En entreprise, le modèle hiérarchique traditionnel ne les motive pas, «d’où un très fort turnover dans les entreprises au management classique. Le Covid ayant exacerbé ce besoin de liberté», note, pour sa part, Habiba Benjelloun, DG de Digital Nomads Agency. D’autant plus que le rapport avec la hiérarchie est également en décalage avec les générations précédentes. Souvent les jeunes d’aujourd’hui exigent des réponses rapides à leurs attentes. Ils se caractérisent par un franc-parler, qui parfois peut être perçu comme de l’insolence. En tout cas, c’est leur manière d’être. Ceci dit, il y a un juste milieu à avoir en matière de relations interpersonnelles en matière de courtoisie, respect, mais aussi une liberté de s’exprimer. C’est un défi pour les entreprises.
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