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La gestion des déchets industriels au cœur du débat à Tanger

26 décembre 2022 Aujourd'hui le Maroc

Avec la présentation de l’expérience réussie des entreprises dans le secteur et leur engagement en faveur de l’économie circulaire, Cette initiative permettra de favoriser le passage vers une économie circulaire via la valorisation et l’exploitation des déchets.

Plaque tournante de l’économie nationale, Tanger et sa région comptent cinq zones industrielles majeures, dont chacune génère annuellement des quantités considérables de déchets industriels. C’est dans ce contexte que s’est déroulée, mardi 20 décembre, une rencontre sous le thème «Gestion des déchets industriels, enjeux et perspectives». Initiée par la commission «Economie verte, Décarbonation et RSE» de la CGEM de la région de Tanger-Tétouan-Al Hoceima en partenariat avec l’Association de la zone industrielle de Tanger (AZIT), cette rencontre, qui s’est distinguée par la participation des experts et des professionnels du secteur, a constitué une occasion pour les entreprises de la région Nord, selon les organisateurs, de prendre connaissance des différentes initiatives et des mesures visant à accélérer la transition vers une gestion des déchets structurée et transparente au sein de laquelle chaque déchet suivra un circuit de valorisation selon sa nature, mais aussi d’après sa destination finale.

Fruit d’un accord signé en avril 2021, entre la CGEM-TTA et cinq associations représentant les investisseurs des zones de Tanger, une étude pour la gestion et la valorisation des déchets industriels est menée au niveau desdites zones pour analyser «ce qu’on rejette comme déchets, dont les quantités qui sont exploitables», a rappelé Adil Rais, président de la CGEM-TTA, faisant remarquer que cette initiative permettra de favoriser le passage vers une économie circulaire via la valorisation et l’exploitation des déchets.

Cette rencontre a également été l’occasion pour partager l’expérience réussie des entreprises dans le secteur de gestion des déchets industriels et leur engagement en faveur de «l’économie circulaire». D’autant plus que le développement d’une industrie verte consiste à faire de «l’économie circulaire» un projet citoyen, durable et inclusif, créateur de valeur sociétale et environnementale et d’attractivité économique aux niveaux régional, national et international. «Nous avons voulu présenter des modèles réussis de gestion afin d’inspirer les autres entreprises pour aller de l’avant ensemble vers un monde plus vert, géré d’une manière innovante, décarbonée et ambitieuse», a souligné Maya Kaghat, présidente de la commission Economie verte, décarbonation et RSE.

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