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Pièces de rechange automobile, un marché de 20 milliards de dirhams
23 novembre 2022 La vie eco
Le parc automobile national est estimé à 5 millions de véhicules, dont environ 3 millions sont des véhicules légers, concentrés à hauteur de 37% dans la région Casablanca-Settat, suivie de Rabat-Salé-Kenitra (18%) et Fès-Meknès (11%).
Le secteur des pièces de rechange automobile (PRA) au Maroc pèse quelque 20 milliards de dirhams (MMDH). C’est ce qu’a indiqué, mardi à Casablanca, Aziz Dich, commissaire du salon Moroccan Automotive Technologies (MAT) qui s’exprimait lors d’une conférence de presse dédiée à la présentation du salon prévu du 15 au 18 décembre prochain à Casablanca à l’initiative du groupement interprofessionnel de l’automobile au Maroc (GIPAM).
« Le secteur fait face à d’innombrables défis notamment la structuration du marché, les évolutions technologiques ou encore la formation. » a précisé M. Dich.
Le MAT sera ainsi l’occasion pour les industriels et distributeurs de pièces de rechange automobile, des spécialistes de la maintenance réparation et service, des pneumaticiens, ainsi que des professionnels de l’outillage et équipements de garage d’échanger autour de la thématique du salon « Enjeux et perspectives de la profession face aux évolutions technologiques », a-t-il ajouté.
M. Dich, qui présentait des chiffres relatifs au secteur automobile au Maroc, a fait savoir que le parc automobile est estimé à 5 millions de véhicules, dont environ 3 millions sont des véhicules légers, concentrés à hauteur de 37% dans la région Casablanca-Settat, suivie de Rabat-Salé-Kenitra (18%) et Fés-Meknès (11%).
Quant à l’offre mondiale des PRA, elle est déclinée en 3 types de production, en premier lieu, le constructeur qui est le monopole théorique, puis l’équipementier et le spécialiste PRA. Au Maroc, le secteur PRA est segmenté en 3 branches, les « pièces d’usure » dominées principalement par le réseau formel à hauteur de 70%, les « pièces de réparation » (40% pour le réseau formel, 35% pour la ferraille et 20% pour les agents de marque), et la « carrosserie, vitrage et éclairage » dont 50% relève du réseau formel avec une forte présence de la ferraille, a-t-il indiqué.
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