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Aquaculture : Des opportunités à saisir

05 mars 2021 Le 360

L’ANDA vient de lancer un appel à manifestation d’intérêt pour le développement de projets d’aquaculture marine.

L’Agence nationale pour le développement de l’aquaculture (ANDA) poursuit sa mobilisation en faveur du développement de l’aquaculture. Dans ce sens, Aujourd’hui Le Maroc rapporte dans sa livraison du jour, que cette agence a lancé mercredi dernier un appel à manifestation d’intérêt (AMI) pour le développement de projets d’aquaculture marine au niveau de 5.980 ha identifiés par les plans aquacoles et qui sont encore libres.

On apprend ainsi que l’ANDA mettra à la disposition des investisseurs des espaces aquacoles clés en main pour développer des projets viables dans cinq régions du royaume, connues par leur potentiel aquacole confirmé et leurs conditions propices à l’investissement. Il s’agit de  Dakhla-Oued Eddahab, Guelmim-Oued Noun, Souss-Massa, Tanger-Tétouan-Al Hoceima et l’Oriental. L’ANDA leur offre 5.980 ha répartis en 300 parcelles.

Le quotidien précise que le royaume a placé l’aquaculture au cœur de ses priorités et de sa vision de développement des secteurs maritimes, ajoutant que la stratégie Halieutis, lancée en 2009, a donné un élan d’envergure à ce secteur. Force est de souligner que dans le cadre de la mise en œuvre de son programme de planification aquacole territoriale, l’ANDA a défini les potentialités aquacoles des différentes régions du royaume et en faire de véritables pôles de développement et d’intégration socio-économiques.

«Cette nouvelle dynamique est à même de relancer l’aquaculture nationale sur des objectifs tangibles et des visions réalisables. Dans cette optique, plus de 1.700 km du littoral national ont fait l’objet, jusqu’à ce jour, d’étude et d’élaboration de plans aquacoles au niveau des régions de Dakhla-Oued Eddahab, Guelmim-Oued Noun, Souss-Massa, TangerTétouan-Al Hoceima et l’Oriental», indique Aujourd’hui Le Maroc.

Notons que le potentiel total est estimé à une superficie totale de 13 385 hectares favorables à l’aquaculture marine. Le journal ajoute que cette planification a permis de dresser la typologie d’une offre aquacole nationale et d’offrir des opportunités d’investissement viables et crédibles. 

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