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Banque mondiale : La relance économique tributaire du facteur humain
16 mars 2021 Le 360
Parmi les défis que doit relever le Maroc pour réussir sa relance économique, il y a l’insertion des jeunes.
En déplacement au Maroc, Ferid Belhaj, vice-président de la Banque mondiale pour la région Mena, a accordé à L’Economiste un entretien dans lequel il assure les autorités marocaines du soutien de l’institution mondiale. Il constate, dans les colonnes du quotidien, que le pays fait face, comme les autres états de la région, au défi «d’une jeunesse qui double sur le marché du travail», sauf qu’elle «n’est pas suffisamment absorbée». Il estime d’ailleurs que «le chômage et le sous-emploi de la jeunesse constitue le grand défi générationnel pour toute la région» et invite à la réflexion sur la formation et la préparation de cette jeunesse à l’entrée sur le marché du travail. Autre défi, selon lui, la dimension sociale du développement au Maroc. «Nous avons depuis longtemps parlé du Maroc à deux vitesses. Il y celui du secteur privé et l’autre», relève-t-il dans les colonnes du journal.
Face à cela, le vice-président, cité par L’Economiste, affirme que la Banque Mondiale est inscrite dans une logique d’appui aux politiques de développement social du Royaume. Avec la crise, cet appui s’est accéléré pour se matérialiser à travers 3 angles: «la santé, la protection sociale et l'aide aux entreprises dont l’activité a été arrêtée en raison de la crise». Il précise que l’appui de la Banque Mondiale se fait par le biais d’un certain nombre de projets comme, notamment, le soutien au Fonds Mohammed VI pour l’investissement. «Les financements publics attireront ceux du privé en créant une plateforme de confiance favorisant l’investissement dans la relance économique du pays».
Pour ce qui est de l’évaluation de la Banque Mondiale du plan de relance, il estime qu’il était judicieux de mettre en place «les ressorts pour redémarrer vite». Il se dit convaincu que «le facteur humain jouera un rôle primordial». D’où la nécessité de «se démarquer de ces modes de gestion «administratifs» en privilégiant une gestion des programmes de relance par des personnes ayant un sens aigu de l’importance du secteur privé.
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