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Campagne agricole : Les prémisses d’une bonne année sont là
10 mars 2021 Le 360
Le temps pluvieux de ce printemps permet d'espérer une reprise de la croissance.
La pluie de ce mois de mars est un signe avant-coureur d’une belle moisson céréalière et d’un troupeau en bonne forme annonce L'Économiste qui, dans son édition du jour, assure que "la croissance économique nationale dépendra en grande partie des performances de deux activités qui prédominent à hauteur de 50% du PIB agricole". Le quotidien croit qu'elle devrait bénéficier d’au moins 1,5 point. Après deux années de sécheresse, "les précipitations abondantes et généralisées enregistrées depuis janvier ont nettement amélioré le cumul pluviométrique qui dépasse de 20% la moyenne des cinq dernières années", explique-t-il. Cela est de bon augure pour le taux de remplissage des barrages à usage agricole qui s’élevait à plus de 50% au 7 mars. A cela s'ajoute l’enneigement des hauteurs qui constitue un grand réservoir d’eau. En parallèle, "la mise en place des cultures d’automne a connu une bonne dynamique dès la 3ème décade du mois de novembre 2020, marquée par une prédominance du travail mécanique des sols qui a concerné près de 94% de la superficie travaillée". Ainsi, "la surface totale emblavée à la première décade de janvier s’est élevée à 4,76 millions d’hectares, dominée par les céréales (86%), les fourrages (10%) et les légumineuses (4%)". Meme le couvert végétal s'est caractérisé par une situation bonne à moyenne dans la majorité des régions du Royaume.
Pour ce qui est des cultures, L'Économiste relève que les céréales occupent 4,1 millions d’hectares dont les trois-quarts ont été semés en un mois. Dans le détail, le blé tendre, céréale la plus consommée, occupe 44% des surfaces. Il est suivie par l’orge (34%) et le blé dur (22%).
Ceci dit, le journal assure que ces cultures se développent dans de bonnes conditions pour l'instant. "Mais l’issue finale dépendrait des pluies du printemps, en particulier celles des mois de mars-avril", même si "le périmètre irrigué pourrait sécuriser la moitié, voire plus des 75 millions de quintaux retenus comme hypothèse de la loi de finances 2020". D'autant plus que la réserve des barrages est sur un trend haussier avec une bonne perspective de renflouement par le réservoir des neiges.
Autre point positifs, "les pluies ont dynamisé les ventes des intrants agricoles, notamment les semences et les engrais de fond". Elles ont aussi été favorables au tallage des semis précoces des céréales. Globalement, "ces précipitations ont eu également un impact positif sur l’évolution de la campagne agricole à travers l’amélioration du couvert végétal des parcours et celle de l’arboriculture fruitière, notamment le développement du calibrage des fruits".
Pour les cultures fourragères, "la superficie occupée s’élève à 500.000 ha, dont 35% en irrigué, contre 480.000 ha la campagne précédente, soit une hausse de 4%". Les légumineuses, elles, occupent environ 168.000 ha, dont 6% en irrigué, au lieu de 171.000 ha, une année auparavant, soit une baisse de 2%. Les principales espèces cultivées sont les fèves (57%), les petits pois (20%), lentilles (20%), féverole (11%) et autres (3%). Enfin, pour le maraîchage d’automne, la superficie réalisée au 31 décembre 2020 a atteint 100.900 ha, soit 96% du programme arrêté.
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