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HCP: Une croissance de l’activité économique au Maroc au troisième trimestre 2021
06 juillet 2021 le360
L’activité économique progresserait de 7,2% au troisième trimestre 2021, au lieu d’une contraction de -6,7% l’année précédente.
L’activité économique progresserait de 7,2% au troisième trimestre 2021, au lieu d’une contraction de -6,7% au même trimestre de l’année précédente. Hausse sensible de la demande intérieure, retour de la demande extérieure adressée au Maroc, reprise des activités industrielles et tertiaires… Les indicateurs sont au vert.
Le redressement de l’activité économique au Maroc se confirme. Après une hausse de 12,6% au deuxième trimestre, la croissance devrait atteindrait 7,2% au troisième trimestre, d’après les plus récentes projections du HCP.
Ces perspectives prometteuses sont portées notamment par l’amélioration progressive de la situation économique mondiale, en dépit des incertitudes persistantes concernant l’évolution de la pandémie de covid-19 et des différents variants.
«Au troisième trimestre 2021, la croissance mondiale devrait continuer à s’améliorer, mais resterait conditionnée par l’évolution de la situation sanitaire, la rapidité du déploiement des vaccins à travers le monde et l’ampleur des mesures d’endiguement et de réponse de politiques économiques mises en place pour la juguler», écrit le HCP.
Le commerce mondial de biens resterait tout de même dynamique et croitrait au rythme de 12,8%, tiré par les échanges des économies avancées et émergentes, surtout des Etats-Unis et de la Chine, souligne la note du HCP. Dans ce contexte, la demande mondiale adressée au Maroc s’améliorerait de 11,6%, en variation annuelle.
La croissance de l’économie marocaine au troisième trimestre bénéficierait également du redressement de la demande intérieure. Celle-ci serait portée par la hausse des dépenses des ménages, dans un contexte de raffermissement des achats de biens alimentaires et manufacturés et d’un accroissement des dépenses de restauration, des services de loisirs et de transport. Les dépenses publiques, elles, resteraient relativement dynamiques, situant la hausse de la consommation publique à 4,3%.
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