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Industrie: L’expérience marocaine mise en exergue

20 février 2025 Aujourd'hui Le Maroc

Le rebond de la croissance au Maroc sera soutenu par l’augmentation des recettes touristiques et les flux d’investissements directs étrangers (IDE) qui devraient stimuler la production industrielle et la croissance des exportations, ainsi que par une augmentation attendue des investissements associés aux projets d’infrastructure pour la Coupe du monde de football 2030.

La Banque africaine de développement vient de dévoiler son rapport intitulé «Africa’s Marcoeconomic performance and outlook » du mois de janvier 2025. Ce document fait une analyse succincte des performances macroéconomiques de l’Afrique. « Au Maroc, la reprise de la production agricole après des années de conditions climatiques défavorables devrait donner un fort coup de pouce à l’économie et la croissance du PIB réel devrait passer d’une estimation de 2,9% en 2024 à une moyenne de 3,8 % en 2025-2026», peut-on lire dans ce rapport. Et de poursuivre : «Le rebond de la croissance au Maroc sera soutenu par l’augmentation des recettes touristiques et les flux d’investissements directs étrangers (IDE) qui devraient stimuler la production industrielle et la croissance des exportations, ainsi que par une augmentation attendue des investissements associés aux projets d’infrastructure pour la Coupe du monde de football 2030, qui sera organisée conjointement par le Maroc, l’Espagne et le Portugal ». Ce rapport revient aussi sur l’expérience du Maroc dans le secteur industriel. «L’expérience du Maroc offre des enseignements pertinents. S’appuyant sur des investissements significatifs dans les années 2000, notamment dans les infrastructures de transport et de logistique, le pays s’est lancé dans une stratégie industrielle axée sur l’exportation. Le Plan d’accélération industrielle 2014-2020 s’est concentré sur l’intensification de la participation du pays dans les chaînes de valeur mondiales à forte teneur technologique », précise la même source notant que le développement de pôles industriels et logistiques autour de l’infrastructure de classe mondiale du pays, complété par des politiques incitant les entreprises manufacturières à relocaliser leurs opérations dans ces pôles, a facilité les investissements de grands groupes automobiles et de fabricants de composants automobiles, contribuant à la hausse de la part du secteur manufacturier dans les investissements directs étrangers, passant de 15 % en 2010 à 37 % en 2019. 

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