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Les défis à relever par l’agriculture et l'agroalimentaire marocains (PCNS)
08 février 2023 Le Matin
La production agricole et alimentaire marocaine est malmenée par les barrières de protection imposées par certains partenaires commerciaux du Maroc empêchent le plein accès aux marchés de l’UE et des États-Unis.
Il faudra désormais respecter des normes motivées par trois préoccupations : la sécurité alimentaire et la santé des consommateurs, l’utilisation juste des ressources et la minimisation des impacts sur l’environnement et l'engagement des parties prenantes. C’est ce qui ressort d’une étude du Policy Center for the New South sur l'impact de la reconfiguration des chaînes de valeur mondiales sur le secteur agroalimentaire au Maroc.
La production agricole et alimentaire mondiale est bien insérée dans le commerce en valeur ajoutée internationale, mais se protège par des normes sanitaires très strictes, des labels indispensables et des subventions publiques. L’exemple des tensions assez fréquentes dans le commerce des tomates et des engrais montre comment les barrières de protection imposées par certains partenaires commerciaux du Maroc empêchent le plein accès aux marchés de l’Union européenne (UE) et des États-Unis. C’est l’une des principales conclusions d’une étude du think tank marocain Policy Center for the New South (PCNS) sur l'impact de la reconfiguration des chaînes de valeur mondiales sur le secteur agroalimentaire au Maroc. La tendance des restrictions d’accès aux ressources (eau, fertilisants et technologies, principalement) et aux marchés, ajoutent les auteurs de l’étude (Abdelmonim Amachraa et Hassnae Maad) se poursuivra dans l’avenir pour la chaîne globale de valeur de l’agriculture et de l’alimentation. Par conséquent, concluent-ils, les économies nationales et les entreprises agricoles et alimentaires devront désormais respecter un nombre croissant de normes motivées par trois préoccupations. Il s’agit de la sécurité alimentaire et la santé des consommateurs ; l’utilisation juste des ressources et la minimisation des impacts sur l’environnement ; et la motivation des parties prenantes et le respect des engagements.
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