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R&D, promotion de l’aquaculture, infrastructures de vente : Un bilan positif pour la stratégie Halieutis
03 février 2023 Aujourd'hui le maroc
Afin d’identifier les zones favorables à l’aquaculture pour les différentes espèces marines et ainsi orienter l’investissement, des études ont été menées dans 8 régions côtières sur 2.343 km.
Durabilité, amélioration de la performance des infrastructures, compétitivité des produits de la pêche, projets innovants… Halieutis a transformé le secteur durant ces dernières années.
La Stratégie Halieutis portée par le ministère de l’agriculture, de la pêche maritime du développement rural et des eaux et forêts dévoile ses principales réalisations. Il en ressort des évolutions dans plusieurs aspects du secteur et la mise en place de projets durables et compétitifs. Les détails.
Plus de 1,5 MMDH d’investissements pour la R&D
En 10 ans, les investissements consacrés à la recherche halieutique s’élèvent à 1,55 MMDH avec principalement la mise à niveau des centres de recherches, la mise en place de laboratoires, la modernisation des navires de recherche, l’acquisition de bateaux de recherche et embarcations, le lancement des campagnes de prospection ou encore l’acquisition de matériels et équipements scientifiques. Dans ce sens, l’INRA a travaillé sur le renforcement de la recherche aquacole. D’ailleurs, l’Institut dispose de plusieurs infrastructures spécialisées en la matière qui ont nécessité un investissement total de 375 MDH. On citera par exemple le Centre spécialisé à Tanger et les deux laboratoires de recherches aquacoles à Amsa et à Dakhla. Sur le volet de la gestion durable de la ressource, le bilan de la stratégie Halieutis fait état de la mise en place de 20 plans d’aménagement des pêcheries. Il faut dire que 96% des espèces commercialisées sont exploitées dans le cadre de ces plans d’aménagement et des mesures de gestion instaurées par le département. De plus, trois aires marines protégées (AMP) pilotes ont été mises en place par le département de la pêche maritime en collaboration avec l’Agence du partenariat pour le progrès (MCC), conformément à la stratégie nationale des AMPs aux fins de pêche.
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