Le grand nettoyage
Les cellules de la couche basale de la peau vivent environ vingt-huit-jours. Après quoi elles dégénèrent, remontent en surface et desquament naturellement. Mais certaines s’incrustent, elles asphyxient la peau, l’empêchent de respirer et donnent ce teint fané et terreux si peu en accord avec le printemps qui commence.
Bien que le corps soit moins exposé que le visage, ne l’oubliez pas. Couvert depuis plusieurs mois, il a également besoin de respirer et d’éliminer ses cellules mortes.
Corps : Sous la douche, exfoliez. Commencez par dilater les pores en vous mettant sous une douche chaude. Sur la peau encore humide, appliquez à l’aide d’un gant de toilette, au creux des mains ou sur une brosse (pour le dos) une bonne crème exfoliante. Insistez à l’intérieur et l’extérieur des genoux, les coudes, le dos dont la peau est parfois grasse et boutonneuse. Les bras et les jambes souvent affligés de petites rugosités redeviendront lisses et doux.
Exfoliants, gommages, désincrustants, malgré leurs noms différents ont les mêmes caractéristiques. Ils opèrent un nettoyage en profondeur et font peau nette. De nombreuses marques en proposent aussi bien en pharmacie qu’en parfumerie. Leurs composants varient car chaque ligne de soins à sa recette mais tous ont en commun de contenir de petits grains sphériques qui sont les éléments « ponçant » et différents agents adoucissant évitant l’irritation. Complétez le gommage par une indispensable hydratation et un « polissage » grâce à un lait pour le corps.
Visage : Pour dynamiser sans agressivité la peau fragile du visage, choisissez un gommage spécialement destiné à cet effet. Vous chasserez ainsi impuretés et cellules mortes et votre peau retrouvera sa luminosité. Certains de ces gommages sont vendus accompagnés d’une petite brosse douce permettant d’accéder aux moindres recoins du visage (ailes du nez, menton et cou). Le gommage est contre-indiqué que sur les visages infectés de petits boutons. Si c’est votre cas, voyez un dermatologue avant toute chose sous peine de vous livrer à des soins inadaptés qui ne pourraient qu’aggraver les dégâts.