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Coronavirus: Le commerce mondial fait mieux que prévu

02 avril 2021 Le 360

Le recul des échanges commerciaux est moins important que prévu. Il s'est limité à 5,3% en 2020.

Le retrait du commerce mondial est moins important que prévu. Dans son édition du jour, Les Échos annonce que, selon "les nouvelles prévisions, l'année 2020 se solde par un recul de 5,3%, alors que les l'OMC tablait sur une chute comprise entre 13 et 32%. Le journal confirme ainsi que "la reprise du commerce mondial s'est avérée plus rapide que prévu". C'est une preuve de résilience face aux turbulences générées par la crise du Covid-19. Le journal économique français attribue cette résilience "aux règles en vigueur élaborées par l'OMC, qui ont empêché la mise en place de mesures contraignantes ou protectionnistes".

Le quotidien relève que "l'Asie a été la seule région du monde à terminer l'année 2020 avec une hausse de 0,3% de ses exportations. La gestion de la pandémie a limité l'ampleur de la récession économique en Chine et dans d'autres économies asiatiques, ce qui leur a aussi permis de continuer à importer". Il soutient également "qu'un bon nombre d'entreprises et de ménages se sont adaptés à l'évolution des circonstances en trouvant des moyens novateurs de soutenir l'activité économique face aux restrictions sanitaires touchant la mobilité".

Les prévisions pour l'année en cours tablent sur une hausse de 8% des échanges de marchandises en volumes, avant un léger recul l'année suivante. "En 2022, l'OMC avance une hausse de seulement 4% des échanges commerciaux", rapporte le quotidien. Cette croissance devrait être portée par la demande de marchandises provenant de l'Amérique du Nord (11,4% de hausse des importations) et de l'Europe (+8,4%).

Ceci dit, Les Echos parle de crainte "d'un scénario moins optimiste où certains pays feraient face à une nouvelle vague pandémique qui les contraindrait à reconfiner toute ou une partie de leur population". 

En tout cas, "l'avenir du commerce mondial passe par la vaccination à grande échelle". D'où la nécessité "d'une meilleure distribution et d'une plus grande capacité de production des vaccins". Ceci "permettra aux entreprises et aux écoles de rouvrir plus rapidement et aidera les économies à se rétablir. Mais, tant qu'un grand nombre de personnes et de pays sont exclus d'un accès suffisant aux vaccins, la croissance sera inhibée", estime le journal. Il s'agit d'un "préalable à la relance forte et soutenue dont nous avons tous besoin", conclut-il.

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