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La filière semencière, une solution d’avenir
31 mai 2021 Le 360
Aujourd’hui centenaire, la filière semencière doit être considérée comme une solution d’avenir.
Le Maroc, jusque-là parmi les trois grands pays semenciers, gagnerait à proposer des semences toujours plus performantes en termes de rendement, de qualité et de résistance aux maladies.
"Il n’est nullement besoin de rappeler l’importance de la semence, qui constitue le premier maillon de la chaîne de valeur et un vecteur primordial d’innovation et de progrès. D’ailleurs, l’importance du progrès génétique dans l’amélioration de la production et de la productivité agricole est illustrée au niveau des pays que nous considérons comme des puissances agricoles mondiales", explique Ahmed Ouayach, président de la Fédération nationale interprofessionnelle des semences et des plants (FNIS), dans les colonnes de La Vie Éco.
Dans sa livraison hebdomadaire, La Vie Eco rappelle que la filière semencière marocaine regroupe un grand nombre d’activités complémentaires visant la création, la production, la multiplication et la commercialisation des semences. D’ailleurs, l’activité semencière au Maroc est centenaire puisqu'elle a débuté dans les années 1920, faisant du Royaume l’un des principaux fournisseurs du pourtour méditeranéen en semences, note l’hebdomadaire.
Si le Maroc est aujourd’hui parmi les trois grands pays semenciers avec l’Afrique du Sud et l’Egypte, il n’en reste pas moins que sa filière semencière doit être considérée comme une solution d’avenir. Selon La Vie Éco, les obtenteurs doivent proposer des semences toujours plus performantes en termes de rendement, de qualité et de résistance aux maladies.
"Pour répondre aux problématiques d’actualité, de nouveaux caractères sont recherchés comme la tolérance à la sécheresse et le respect de l’environnement pour proposer des variétés de moins en moins consommatrices en eau et en intrants (pesticides, engrais). Cette recherche est longue et coûteuse et demande des investissements importants et constants", explique Ahmed Ouayach, président de la Fédération nationale interprofessionnelle des semences et des plants (FNIS).
Ainsi, la filière semencière s’avère être scientifique et technique, et donc soumise à une réglementation stricte et à un contrôle constant de la part des services compétents de l’Office national de la sécurité sanitaire et des produits alimentaires (ONSSA) sur toute la chaîne de valeur (obtention, multiplication, production et utilisation), afin d’assurer aux utilisateurs une haute qualité agronomique.
La cohabitation entre un secteur public fort et un secteur privé en évolution est aussi permise grâce à la filière. "Le Plan Génération Green 2020-2030 va certainement consolider les acquis et permettre d’achever les chantiers entrepris dans de bonnes conditions", conclut le président de la FNIS, cité par La Vie Eco. D’ailleurs, rappelle l’hebdomadaire, le nouveau modèle de développement présenté récemment au roi Mohammed VI a hissé au premier rang la souveraineté alimentaire, le développement d’une agriculture moderne à forte valeur ajoutée, inclusive et responsable, et le renforcement de l’activité de la recherche et du développement.
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