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La Fnacam lance le débat autour de la TVA et des encaissements des primes
07 juillet 2023 L'Economiste
L’ensemble des intervenants du secteur a souligné lors de cet événement l’impératif de défendre et sauvegarder les intérêts des agents et courtiers en ce contexte de crise.
Encaissement des primes et TVA sur les commissions ont été au cœur de la 7ème rencontre annuelle des agents et courtiers d’assurance. Ce rendez-vous, organisé par la Fédération nationale des agents et courtiers d’assurance au Maroc (Fnacam), se veut un carrefour d’échange entre les professionnels du secteur des assurances en vue d’analyser les dernières tendances du marché. L’occasion étant également pour la Fnacam de réitérer son engagement pour défendre les intérêts des agents et courtiers ainsi que pour trouver une issue favorable aux questions fondamentales de la profession. « Cette 7ème rencontre est primordiale pour le secteur de la distribution d’assurance car la Fnacam souhaite y impulser des solutions concrètes et programmées sur deux sujets vitaux pour les intermédiaires, à savoir le système d’encaissement des primes et plus particulièrement celui de l’automobile Mono ainsi que la TVA indûment appliquée à notre chiffre d’affaires», indique à ce propos Farid Bensaid, président de la Fnacam.
Compte tenu de la conjoncture actuelle, le choix de la thèmatique de la rencontre s’impose de lui-même. L’ensemble des intervenants du secteur a souligné dans ce sens l’impératif de défendre et sauvegarder les intérêts des agents et courtiers en ce contexte de crise. «Nous devons être fiers de ce que nous avons accompli ensemble, mais la résilience a malheureusement des limites et les crises laissent des séquelles. Nous devons rester vigilants et travailler ensemble pour ne pas fragiliser nos fondamentaux et affaiblir nos résultats techniques », indique dans ce sens Mohamed Hassan Bensalah, président de la Fédération marocaine de l’assurance (FMSAR). Et d’ajouter : «Nous restons encore un marché de prix . Cette logique doit impérativement s’inverser, d’autant plus que la provision pour risque tarifaire contribue à aggraver nos résultats techniques. A chaque renouvellement, des affaires déficitaires ou à peine à l’équilibre trouvent preneur à moindre prix.
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