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La mobilisation des intelligences, le grand défi de la fonction RH

13 novembre 2023 Le Matin

Ce n’est plus un choix pour les entreprises ! Il faut impérativement former, motiver et surtout accompagner les jeunes. Et cela devient urgent dans un contexte caractérisé par d’importants changements et par une extrême obligation de mobiliser les intelligences humaines et artificielles pour libérer les énergies au service du développement.

Il est grand temps de débloquer la réforme de la formation continue pour assurer le développement du capital humain. C’est l’un des messages clés de la 25e édition du HR Summit de l’AGEF qui a eu lieu, les 10 et 11 novembre à Marrakech.

Salle comble pour la 25e édition du HR Summit de l’Association des gestionnaires et formateurs des ressources humaines (AGEF) nationale. L’événement, tenu autour du thème «Libérons les énergies, mobilisons les intelligences !» a réuni une panoplie d’experts et de leaders du Maroc et de l’international venus débattre et échanger sur des sujets d’actualité liés non seulement à la fonction RH, mais aussi et surtout aux transformations organisationnelles pour un développement socio-économique durable et inclusif.

Le développement du capital humain, une priorité conditionnée

Le choix du thème n’est pas le fruit du hasard. La présidente de l’AGEF nationale, Bouchra Nhaili, souligne que la libération des énergies et la mobilisation des intelligences constituent une nécessité dans un monde VUCA caractérisé par la volatilité, l’incertitude, la complexité et l’ambiguïté. Cet environnement nécessite, poursuit-elle, une approche de management du capital humain qui favorise l’agilité et la créativité pour un vrai développement des structures et des individus. Poussant la réflexion un peu plus loin, la présidente de l’AGEF nationale attire l’attention sur le fait que si le capital humain est au centre des priorités au Maroc, son développement demeure conditionné par le développement du capital social et organisationnel. Bouchra Nhaili, qui est aussi DRH de Lydec, est quasi convaincue que c’est le capital immatériel qui peut constituer la vraie richesse et le facteur de succès d’une entreprise, d’une économie et plus largement d’une nation.

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