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Le secteur avicole a les capacités d’aller encore plus loin

17 juillet 2023 Aujourd'hui Le Maroc

Le secteur avicole au Maroc a connu durant ces dernières années des avancées importantes. Son expansion vers l’export témoigne de cette vitalité. Parallèlement son rôle pour assurer la souveraineté et la sécurité alimentaires est incontournable.

Actuellement, le secteur avicole «est mieux organisé», affirme Youssef Alaoui, président de la FISA, relevant que cela a permis d’assurer l’autosuffisance pour le Maroc en matière de volailles. «A ce stade, nous sommes au 3ème contrat programme avec le ministère de l’agriculture avec des objectifs bien ciblés », ajoute-t-il. Faisant référence à l’évolution du secteur, il explique qu’avant «on avait des problèmes de foncier (…) et s’il n’y avait pas l’Etat pour nous accompagner dans la mise à disposition des terres avec des prix abordables on n’aurait pas pu faire des investissements. Il s’agit de contrat de location de longue durée et si l’investissement n’est pas fait selon ce qui a été décidé, il y a retrait des terres», souligne Youssef Alaoui lors de la conférence-débat organisée par ALM sous la thématique de la souveraineté et la sécurité alimentaires. Dans ce sens, l’organisation du secteur, les contrats d’objectifs et le contrat de partenariat public-privé dans ce domaine ont permis d’atteindre les objectifs fixés. Par ailleurs, le président de la FISA dévoile qu’au Maroc la consommation des produits de volailles atteint un niveau de 22 kg de poulets par an par habitant et 200 œufs par an par habitant. Sur une production par semaine de 8,5 millions de poussins, 1,5 million est exporté et pas que vers l’Afrique «puisque dernièrement on a exporté vers les Emirats Arabes Unis», revèle-t-il. En effet, comme le mentionne le président de la FISA, ces ouvertures vers l’export n’étaient pas envisageables avant indiquant que les capacités actuelles du secteur permettraient d’aller encore plus loin. Concernant les prix dans le secteur agricole y compris pour l’aviculture, le président de la FISA assure qu’ils restent compétitifs comparé à d’autres pays.

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