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Un secteur étroitement lié au tourisme : La semaine nationale de l’artisanat démarre à Casablanca
28 février 2024 Aujourd'hui Le Maroc
Le programme de la semaine nationale démarrera ce 28 février par le Forum international «Art and craft connect» prévu dans la métropole économique en présence de 350 participants de 20 pays.
« La bonne performance se poursuit en ce début 2024 ». La perspective est lancée par la ministre du tourisme, de l’artisanat et de l’économie sociale et solidaire qui avance l’augmentation, en janvier, de 10 % pour le premier secteur qui a, à son compteur, 14,5 millions de touristes en 2023, soit plus de 34 % par rapport à 2022. «Un record jamais atteint», s’exprime-t-elle en évoquant le montant de 105 milliards DH comme recettes en devises, soit plus de 12 % par rapport à 2022. «C’est aussi un record», tient la responsable gouvernementale à révéler avant de s’attaquer au 2ème secteur.
Des exportations en double et des perspectives
A propos de l’artisanat, Mme Ammor, qui ne manque pas de valoriser les efforts du Souverain et du gouvernement, met notamment en avant « l’indicateur important des exportations qui ont doublé entre 2016 et 2022 pour la première fois ». Celles-ci ayant connu « une augmentation de 7 % ». Et ce n’est pas tout ! « Cela s’ajoute aux produits achetés par les touristes qui se rendent au Maroc », poursuit la ministre qui évoque également l’apport des dynamiques de ces secteurs pour l’économie nationale. Dans ce sens, elle avance la contribution de 15 % au PIB et des emplois directs pour plus de 3 millions de Marocains. Le tout en pensant à l’informel dans l’artisanat. «Il faut mettre fin à cela», estime-t-elle en ressortant des défis. Des challenges qu’elle explique par «la demande et la production, ainsi que la distribution de par le monde qui ont changé». «Cela exige de nous un effort pour s’y adapter», se projette-t-elle.
Par la même occasion, elle rappelle la restructuration du secteur outre l’amélioration de la compétitivité des artisans. Au moment où la première est destinée aux droits sociaux, la deuxième se veut plus proche des différentes catégories d’artisans qui se verront offrir une généralisation de programmes comme «Tamayuz». Aussi l’accompagnement à l’export, la promotion et la numérisation gagnent en l’intérêt du département en charge. Mieux encore, elle évoque le lancement avec l’Unesco du programme «Trésors de l’artisanat marocain» destiné au transfert du savoir-faire à la nouvelle génération. «A commencer, pour l’heure, par le brocart, très en vogue mais hélas en voie de disparition», révèle-t-elle à ALM tout en rappelant l’effet Coupe du monde entre-temps.
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