Le café, ami ou ennemi ?
Cette action tonique à son revers, il s’agit bien entendu de son influence sur la qualité du sommeil. Les insomniaques le savent bien, et auront avantage à éviter le café, au moins six heures avant le coucher.
A plus de six tasses par jour, on entre dans la catégorie des gros buveurs de café. C’est à ce stade que de vrais problèmes peuvent survenir et que l’on peut parler d’accoutumance voir d’intoxication. La caféine peut être responsable d’états d’agitation extrême, de troubles digestifs, de troubles neuromusculaires (tremblements) et de troubles cardiaque (palpitations).
On a cru pendant longtemps que le café favorisait l’infarctus car il dilate les coronaires et entraine une augmentation du travail cardiaque. Aujourd’hui, on considère qu’il est impossible d’accuser le café d’être un facteur de risque cardio-vasculaire sérieux. En revanche, il est impliqué dans l’élévation du taux de cholestérol et de la pression artérielle.
Café - médicament
La caféine est présente dans nombre de médicaments à titre de complément ou de correcteur d’autres principes actifs. On en trouve notamment dans les antalgiques, mais le rôle du café médicament et particulièrement connu dans le traitement de la migraine. En effet, la caféine accélère l’absorption digestive de l’ergot de seigle, substance de base des produits anti-migraineux. De même, les asthmatiques en crise ont souvent recours à un « petit noir » bien serré.
Café - minceur
La caféine fait maigrir. Elle accroît l’intensité du métabolisme et majore les dépenses d’énergies d’environ 10%. Le plus intéressant est que cette dépense supplémentaire se fait uniquement aux dépens des lipides. C’est-à-dire que l’on perd de la graisse et non du muscle. Alors, le café en tant qu’aide au régime amaigrissant, d’accord. Mais ce n’est évidemment pas une raison pour arrêter la gymnastique !